La simple évocation du nom d'Arsène Lupin suscite l'assurance d'un divertissement mené jusqu'à son terme jubilatoire. Il ouvre en nous les portes d'un imaginaire plaisant, fait de mystères historiques, de richesses et d'aventures mémorables. De même, Arsène Lupin s'impose comme le nom fabuleux d'une silhouette agréable, celle bien connue d'un cambrioleur rieur, séducteur et justicier. Un personnage au-dessus des lois et des toits, hors du commun, frondeur et dont les multiples aventures posent les pierres fondatrices d'un art nouveau en littérature.
Apparu pour la première fois en 1905, dans les pages magazine Je sais tout, le gentleman-cambrioleur a connu, depuis, une remarquable et incomparable longévité transmédiatique. Depuis, la popularité d'Arsène Lupin ne cesse de fasciner et de féconder l'imagination de ses lecteurs jusqu'à phagocyter le nom même de son créateur. Maurice Leblanc est alors un nom qui tombe dans l'oubli tandis que celui d'Arsène Lupin acquiert de son côté une certaine autonomie.