Au travers de cette nouvelle, infime dans l'œuvre immense de Balzac (1799-1850), c'est le mécanisme même de l'art qui pense sur lui-même qui est représenté. Frenhofer, peintre de génie, travaille depuis plus de dix ans à son grand œuvre, sa Belle Noiseuse, pour finalement aboutir à un tableau quasi nul.
C'est bien du drame de la création qu'il est question ici, de l'indéfectible doute qui habite tout créateur et balaye toute plénitude.