Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
L’habit fait le moine, mais qui fait l’habit ? Qui fait la langue ? Qui tisse, taille et coud l’habit de la pensée ? Le peuple et les écrivains, disait-on hier. Mais ce n’est plus vrai : la langue ne se fait plus toute seule. Les écrivains n’ont plus en cette fonction le tirant d’eau d’antan. Et le peuple avale joyeusement la langue que lui fabriquent les médias, la pub, les politiciens et la bureaucratie, qui inventent des mots (d’ordre ?) du jour, moins par nécessité que pour lancer des modes, créer du statut social (l’embaumeur devenu thanatologue), camoufler les réalités (investir au lieu de dépenser), emporter l’assentiment (projet de société), brouiller les cartes (optimal). Le langage crée sa réalité et nous transforme malgré nous, d’où le danger d’adopter celui des clans, des partis, des mouvements, des idéologies, des églises. C’est le chant des sirènes. C’est pourquoi le vocabulaire de la pub, celui de la politique et des «communications » en général, jargon prétentieux qui sert à cacher ou au contraire à parader, devrait porter l’avertissement «produit toxique» et une date de péremption… Ce petit dictionnaire tout de travers—et des travers—n’est pas un ouvrage de référence. Ce n’est pas un glossaire des expressions québécoises à l’usage du Français en vacances. Pas un lexique du parler populaire. Encore moins un « dites… ne dites pas ». Mais il sera utile pour bien lire les journaux, les magazines, les rapports officiels de votre ministre. Et pour rigoler en écoutant la télévision. (« Il l’a encore dit ! ») C’est le plus in, le plus branché, le plus à la mode, en somme. Pour un an ou deux. Un trip ironique en Absurdistan.