À travers les plaines arides et les montagnes escarpées des Royaumes du Nord, un homme avance seul. En ces temps obscurs, il est l'un des rares à ne pas craindre les terribles créatures qui croisent sa route. Car Geralt de Riv est un sorceleur : un mercenaire initié aux secrets d'une ancienne magie. Il suit son propre code d'honneur dans un monde qui a oublié le sien, avec l'espoir inavoué de réaliser son dernier voeu : retrouver son humanité.
Premier volume de la saga, Le Dernier Voeu ouvre les portes de l'univers du Sorceleur, monde médiéval riche et complexe, où l'ambiguïté morale, la critique sociale, et la quête d'identité se mêlent à des aventures épiques. Avec Le Sorceleur, Andrzej Sapkowski transcende le genre de la fantasy en abordant des thèmes universels et contemporains.
« Les gens, dit Geralt en détournant la tête, aiment bien inventer des monstres et des monstruosités. Ça leur donne l'impression d'être moins monstrueux eux-mêmes. Quand ils boivent comme des trous, qu'ils escroquent les gens, les volent, qu'ils cognent leurs femmes à coups de rênes, laissent crever de faim la vieille grand-mère, qu'ils assènent un coup de hache à un renard pris dans un panneau ou criblent de flèches la dernière licorne qui subsiste sur terre, ils aiment se dire que la Moire qui entre dans les chaumières au point du jour est plus monstrueuse qu'eux. Alors ils se sentent le coeur plus léger. Et ils ont moins de mal à vivre. »