Par sa faconde, son humour dévastateur, son délire onirique, ce roman est unique dans l'œuvre de Jean-Charles Pichon. Récit dicté à l'auteur par une entité immortelle, que les Egyptiens nommaient Bès, les Sumériens Enki, les Grecs Héphaïstos et les chrétiens le Verbe, que nous préférons dire «la Lumière intérieure». Pour l'analyste : l'Inconscient de Freud, le Diabolus de Jung, le Signifiant-maître de Lacan. Ce démon ne dicte pas au hasard. Son but est de faire carrière, échelon par échelon, dans le monde des dieux, en servant - au mieux qu'il se peut - le dieu à naître. Pour ce faire, il se projette lui-même, quarante ans à l'avance, dans la première décennie du XXIe siècle. Ses armes ? Les souvenirs qu'il garde d'autres empires envahisseurs : de l'Assyrie en Akkad, de Rome en Macédoine, il remonte plus loin, jusqu'au Ve millénaire avant notre ère. D'où les évocations fabuleuses, sans exemple, des périodes akkadiennes et hellénistiques de l'Histoire.