
L'une des premières oeuvres de Tourgueniev.
Publiée en Russie en 1850 dans la
revue Les Annales de la patrie, cette
nouvelle, fortement censurée ne paraîtra
en volume que dix ans plus tard. Un
homme, encore jeune et malade, s'éteint
peu à peu. Il emploie ses dernières forces
à noter l'imminence de sa disparition tout
en se remémorant les moments importants
de sa vie.
Ainsi se dessine le tableau d'une société
russe provinciale, médiocre et mortifère,
parsemée d'événements romanesques. La
vanité de toute entreprise, la fragilité
humaine et le sentiment de la mort envahissent
ces pages merveilleusement écrites.
Seul le sentiment de la nature apporte
un apaisement fugitif à cette lutte contre
l'inéluctabilité du destin.
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