Un Henri IV au sourire passablement niais bien gainé dans sa tunique d'Hercule, un moine tonsuré du XVe siècle qui vole comme une fusée, une toile de Rubens saturée de putti...
Et pourtant, vous êtes au Louvre, véritable temple de la Culture, or, en lieu et place d'un quelconque sentiment esthétique ou philosophique de rigueur, c'est l'esprit qui divague, qui s'attache à des détails incongrus et le fou rire qui point. Parce que le bon goût est celui que l'on se forge, l'enjeu de ce parcours buissonnier, plaisamment iconoclaste mais surtout iconophile, est de s'autoriser à railler gentiment des peintures parfois loufoques. Une entrée à la dérobée pour aller, avec légèreté, à la rencontre d'oeuvres, voire de chefs d'oeuvre, méconnus.