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Plongée dans l'univers mental helvétique, à l'heure où la Suisse traverse sa plus grave crise d'identité depuis la Seconde Guerre mondiale, Le mal suisse explore le sens d'une neutralité largement fictive et les effets pervers du consensus. Surtout, il tente de comprendre le ressort quasi paranoïaque de l'isolationnisme helvétique et de ce système unique de défense qui faisait dire au Conseil fédéral, en 1988 : La Suisse n'a pas d'armée, elle est une armée. Comment se défaire de cette obsession, dès lors qu'elle constitue le meilleur ciment d'une nation à l'identité floue, fragmentée par les divisions cantonales, linguistiques, culturelles et religieuses ? Que faire de cet héritage psychologique de méfiance par rapport au monde, quand la Suisse est montrée du doigt par les États-Unis pour son rôle durant la guerre, que la démocratie directe et le consensus bloquent les rouages de la machine gouvernementale, que sa population rejette l'adhésion à l'Espace économique européen, comme aux Nations Unies, que le chômage, jadis inconnu, progresse, et que les disparités sociales s'accroissent ? Le mal suisse est, certes, un examen sans concession de l'effondrement d'un mode de pensée et d'un mode de vie. Mais avec le souhait de contribuer à ce que la Suisse sorte de la mythologie façonnée par ses élites elles-mêmes, pour pénétrer enfin dans l'Histoire.