Il est des orages secs, d'autres qui nous inondent. Tous lèvent comme le pain dans le mûrissement des heures et crèvent. On ne garde pas leur levain qui s'éloigne dans l'air, seulement un souvenir de la fraîcheur, un gonflement de rivière, l'amorce du vent. La chair du pain est la nôtre, que son tourment emporte et apaise.