À contre-courant des mots d'ordre de la révolution verte, Pascal Perri apporte une contribution polémique et argumentée à un débat tant politique que philosophique et dont dépend notre avenir : comment préserver la nature sans porter atteinte aux droits humains ?
Le mouvement vert est devenu le refuge de nouvelles causes : antispécisme, féminisme intersectionnel, combats anti-OGM, antichasse, antinucléaire, anti-transport aérien... Le progrès, pour certains de ces militants, est une idéologie pernicieuse. Tous ont en commun de dénoncer l'économie de marché. Tous considèrent que l'homme est coupable de piller les ressources de la Terre. Tous défendent le sur-place, voire la décroissance et le repli.
Le " péril vert " n'est pas un fantasme. Les dirigeants écologistes français entendent imposer, y compris par la contrainte, des comportements conformes aux intérêts supérieurs de la nature. Mais sur quelles preuves scientifiques se fondent-ils ? Et s'ils arrivaient au pouvoir ? À quoi ressemblerait la société du rationnement qu'ils mettraient en place au nom d'objectifs utopiques et contestables ? Nos libertés sont-elles déjà menacées par les radicaux de l'écologie ?
Le monde a besoin d'écologie. Mais a-t-il besoin des écologistes ? Telle est la question posée dans ce plaidoyer en faveur d'une politique environnementale éducative, non punitive et socialement acceptable.