Le roman somme d'André Gide
Les Faux-monnayeurs
Pour Gide, l'écriture était à la fois un moyen et un but. Moyen de se dire, mais aussi création artistique de portée universelle. Il était donc nécessaire de partir de son histoire personnelle pour découvrir comment, dans Les Faux-monnayeurs, elle trouve un agencement nouveau qui permet à l'auteur de dépasser ses contradictions. Ainsi s'expliquent les mécanismes si complexes de la narration, mais aussi s'éclairent les formes d'un imaginaire surprenant. Ce roman conçu par son auteur comme une véritable somme apparaît alors comme le lieu de réflexions croisées sur la forme romanesque, sur la morale et sur la politique, à la fois ancrées dans le début du XXe siècle et toujours actuelles.
Une série d'exercices spécifiques au concours de l'agrégation complète cet ensemble.