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Placé sous l’invocation de Pétrarque, enivré par la force et la douceur de la prose de Cicéron, ce livre explore dans sa majeure partie la manière dont les meilleurs poètes et écrivains du début de l’âge moderne savourèrent, analysèrent et exploitèrent les multiples ressources d’une langue latine réappropriée avec ferveur. Tandis qu’un Théodore de Bèze, sur les traces de Merlin Cocaïe, fustige la barbarolexie, qu’un Scaliger dévoile dans le matériel de la langue de prodigieux enfantements, un musicien comme Pontano dévoile les secrets de l’hexamètre virgilien, et poussant à ses limites les virtualités de l’hendécasyllabe de Catulle, en fait le support d’un vers dansant, un Gaspar Barth goûtant, après Politien, la prodigieuse leçon de liberté de Plaute, s’en autorise pour former à plaisir d’étourdissantes kyrielles de vocables, en prose un Muret, un Juste-Lipse, réhabilitent le style de Tacite à la lumière du grec Thucydide… Cette dette acquittée envers ces médiateurs privilégiés que sont pour nous les Humanistes, reste, explorée dans plusieurs chapitres satellites, notre propre perception d’une langue saisie aussi et goûtée dans ses efflorescences médiévales, langue que son génie naturel différencie de la grecque, que ses codes poétiques éloignent de la nôtre, ce qui ne condamne en rien le φιλοτήσιον ἔργον dans lequel Valéry Larbaud sublime l’inépuisable travail de traduction.