FRANÇAIS, MES CHERS COMPATRIOTES,
Mon exil de dix-neuf ans voulait dire que le gouvernement du Deux-Décembre ne pouvait produire que l’esclavage et la ruine de la France.
Ce gouvernement est tombé, la justice est. satisfaite, l’honneur est sauf. Mon exil n’a plus de raison d’être. Je viens parmi vous m’associer à vos périls.
En rentrant à Paris, ma première parole est : Vive Paris ! Vive à jamais ce foyer de civilisation !
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.