On a peu de prise.
Le ciel a son bleu, ses caténaires.
La vie pousse la vitre.
Il y a bien ce tulle si léger.
Et le temps sous les arbres.
Le traceur d'aube cerne la réalité proche, s'insinue dans la vie quotidienne. D'une fenêtre ou d'un coeur, il part à la recherche de soi, sans savoir où il va. C'est le destin minime de toute vie. L'on ne sait trop ce qu'elle confie à l'âme. Il en reste des traces, ce peu sous la paume ou sous le regard. Dans un monde confiné et ouvert, chacun peut être ce traceur de signes, ce vigile de l'intime. Cet errant des terres pauvres.