Le Train ¡aune arrive à un tournant de son histoire. Une histoire longue de plus d'un siècle, marquée par un attachement particulier pour ce train si singulier. En témoignent ses dénominations colorées, symboliques et affectives, telles « le Canari », « le Tortillard », ou en catalan « el Tren Groc ». Un engouement à la hauteur des défis techniques et technologiques qui ont dû être relevés pour la création de cette ligne, avec la construction de nombreux ouvrages d'art, de divers bâtiments d'exploitation, et même d'un barrage et d'une usine hydroélectrique.
Malgré toutes les modifications et les mises aux normes, le Train jaune garde son cachet, son histoire. A l'instar de son sifflet, inchangé depuis 1909, le ronronnement des machines rythme la vie de la ligne, dans cette nature généreuse baignée d'une lumière si particulière, celle de la vallée de la Têt et de la Cerdagne. Elle a tissé avec les cheminots, les Catalans, avec celles et ceux qui empruntent ou regardent passer le Canari, une relation unique tant dans son intensité que dans sa durée.
Le Train jaune est en route vers son futur. Soutenu par la région Occitanie, la SNCF et des élus volontaires, il est un instrument essentiel du développement économique et touristique.
Lien social et ligne de vie, c'est aujourd'hui que se dessine son avenir.