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Corona hinterlässt tiefe Spuren. Inzwischen irritiert es mich schon, wenn ich in Filmen sehe, wie sich Menschen zur Begrüßung die Hand geben oder unbeschwert durch eine belebte Straße spazieren. Es sind Bilder aus einer anderen Zeit. Vieles, was zu Beginn dieses Jahres unhinterfragte Normalität war, hat einen Knacks bekommen. Das Virus stellt so manches auf den Kopf: Wir sind solidarisch miteinander, wenn wir Abstand zueinander halten, lautet die Paradoxie der Pandemie. Seelsorgerinnen und Seelsorger, ehrenamtliche wie hauptberufliche, haben vielerorts eine zweite paradoxe Erfahrung gemacht: Wenn mein pastorales Programm nicht mehr läuft, komme ich tiefer in Beziehung zu den Menschen um mich herum. Das hat sich dort ereignet, wo an die Stelle der Katechese persönliche Telefongespräche traten oder an die Stelle von Gottesdiensten Besuchsdienste. Lebendige Seelsorge - wegen Corona. Genauso allerdings, wie sie ungeahnte Ressourcen freisetzte, machte die Pandemie auch Probleme offenbar, die bisher unter der Oberfläche lagen. In diesem Heft finden Sie keine Corona-Bilanz. Wir stecken ja noch mittendrin. Was Sie finden, sind aufmerksame Beobachtungen und Analysen aus verschiedenen Bereichen des gesellschaftlichen und kirchlichen Lebens. Sie alle verbindet eine Fragestellung: Inwiefern zeigen sich in dieser Krise Spuren, die in Zukunft tragen? Es ist an der Zeit, Erfahrungen, Geschichten und Erkenntnisse miteinander auszutauschen, damit daraus etwas wachsen kann.