Depuis plus de vingt ans, les réformes de l'école maternelle se sont multipliées. Elles ont confirmé son statut d'école première, clairement identifiée et centrée sur les apprentissages qui vont étayer la construction du socle commun des connaissances et compétences.
L'auteure, experte reconnue de l'école maternelle, en brosse, en presque trois cents pages, un tableau complet.
L'état des lieux tout d'abord. Appuyé sur le rapport de l'Inspection Générale de 2011, il pose les forces et faiblesses actuelles. Le diagnostic est pertinent et sans concessions. C'est sur ce riche héritage des valeurs et des références fortes que l'école maternelle devra être refondée.
Ensuite vient le temps de la « lucidité constructive » : l'auteure pose les bases de la refondation en cours. Elle dresse le portrait d'une école de la « petite enfance » bientraitante, assumant son rôle de prévention des inégalités. Une école pour les jeunes enfants du monde d'aujourd'hui, républicaine et connectée, dans un monde ouvert et en perpétuelle mutation. Une évolution nécessaire qui implique une mobilisation à tous les échelons de l'institution, et des objectifs de formation ambitieux...
Son propos intéressera les étudiants, formateurs, acteurs de l'enseignement à l'école maternelle. Au-delà, il ouvre des pistes de réflexion pour un projet éducatif du XXIe siècle. Les questions qui touchent à l'école maternelle concernent le statut et la place des jeunes enfants et des femmes dans une société. Les premières années de l'enfance sont aussi l'une des clefs de la réussite de la politique sociale, et de la croissance économique d'un pays.