(...) les ouvrières s'encouragent avec de vieux
refrains : «À Thumerie en toutes saisons / on voit
passer un bataillon / De jeunes filles / Qui fuyant
l'aiguille / Vont toute la journée / Chez Béghin
travailler / À la ca-la-ca-la casserie».
Pour donner au sucre la dimension désirée,
on le soumet à l'épreuve du Prussien, un broyeur
impitoyable, qui s'achève en tamis.
Le Monde, 1er septembre 1995