Les Arènes de Lutèce
Pourquoi, d'abord, Les Arènes de Lutèce, alors qu'il s'agit d'une chronique consacrée en grande partie à cette crise du coronavirus ?
Tout d'abord, parce que c'est là que la narratrice se retrouve chaque jour, à mi-chemin du Luxembourg et du Jardin des Plantes, dans un lieu qui lui permet, en toute tranquillité d'âme, d'aborder le temps d'aujourd'hui et ses problématiques.
C'est ici qu'elle appréhende de façon plus intime ce sujet de société, à travers le vécu de personnages familiers soumis brutalement à cette tempête inattendue.
Elle y réfléchit sur le fossé des générations avec ce qu'il peut laisser d'incompréhension et de douleur, au maelström de l'épidémie, bouleversant les individus par des situations imprévues : la fin des amours adolescentes, l'effort pour comprendre « malgré tout », la remise en cause des projets et pour d'autres, le regret d une fin tranquille...
Elle s'efforce d'établir un pont entre le public et le privé, les pièges de la désinformation et les contraintes de l'enfermement, sachant que l'histoire n'est pas encore écrite, nous laissant encore une fois face à nos forces, nos faiblesses et nos incertitudes.
Elle vient nous dire enfin qu'à travers les chants de victoire et le silence de la peur, il reste des lieux propices au repos et à l'écoute, pour nous permettre d'entendre l'histoire de notre histoire.