Cela se passe dans un temps de guerre, une guerre qui s'éternise et semble être devenue le destin de chacun. Amer a été lâche, il a trahi, et ne peut plus se présenter devant les siens autrement qu'en rampant. Face au murmure des reproches et à ces " corbeaux ", mi-revenants, mi-épouvantails, qui ne cessent de lui demander des comptes, il tente d'élever une parole pour retrouver la face, dans un monologue toujours menacé d'interruption et qui dit la solitude non résignée d'un exclu parmi les siens.