Les couleurs du vivant
Vert des feuilles, rouge du coquelicot, rose du flamant, carapace bleue du homard, mais aussi taches, bandes, rayures : le monde vivant explose de couleurs et de motifs.
Ils peuvent servir à se cacher, ou au contraire à exhiber sa toxicité. Les oiseaux mâles peuvent en user pour séduire les femelles, et les fleurs pour attirer les pollinisateurs. Si les fruits mûrs sont colorés, c'est pour être plus aisément repérés par ceux qui les consomment, et ainsi favoriser la dissémination de leurs graines.
La pigmentation peut servir de protection contre les UV, ou, dans le cas de certains insectes, à moduler la température du corps : les individus foncés se réchauffent plus vite et sont plus actifs. Les rayures des zèbres perturbent les mouches, quand les taches du guépard imitent la lumière intermittente des sous-bois.
Les variations sont infinies, mais la genèse des couleurs et de leurs motifs est régie par les lois de la génétique et par l'environnement. C'est ce que cet ouvrage nous propose de découvrir.