Comme dans son précédent recueil, l'auteur nous fait voyager dans le temps et dans l'espace et nous emmène entre autres en Espagne et en Allemagne. Ce recueil se révèle toutefois plus intimiste tout en rejoignant l'universel avec l'exploration de souffrances comme celles liées au deuil et à la séparation amoureuse, mais aussi avec l'évocation de joies, d'espoirs, de tout ce qui peut redonner vie. L'amour, décliné sur plusieurs modes, du plus exclusif au plus fugace, joue également un rôle moteur. Tout en respectant les critères de brièveté et de concentration qui définissent le genre de la nouvelle, l'auteure propose un travail sur les formes narratives : l'élégie, la mise en abyme, l'ekphrasis et la prose poétique, par exemple. L'unité du recueil - et son originalité - est assurée par un jeu de variations sur la peinture, la photographie et la musique.