Après Les Idiots (Attila, 2009), qui parodiait le genre des vies des saints du Moyen-Âge, voici un nouvel inventaire d'êtres inutiles, absolument perdus pour l'humanité. Sur le mode de la satire mordante, Ermanno Cavazzoni nous présente cette fois-ci une galerie d'écrivains excentriques. Ces pauvres individus, soumis aux vices et vicissitudes de l'espèce humaine, font tout ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. En vain, bien entendu.
« Le vice, la crapulerie, la sodomie, les concubinages déplacés, la bestialité, mais aussi la flatterie, sont des pratiques fort courantes chez les aspirants écrivains. »