Signaler l'origine des individus, leur appartenance nationale ou la couleur de leur peau devient de plus en plus fréquent dans les médias, l'espace public, les arènes politiques ou le cadre institutionnel. Ce phénomène, relativement récent en Europe, est présent dès la création des Etats-Unis. Partant de l'analyse du recensement de population américain, cet ouvrage montre comment les « catégories raciales et ethniques », outre des instruments de mesure statistique, sont des enjeux sociaux, politiques et identitaires qui touchent toutes les sociétés contemporaines.
Cet ouvrage vise un public intéressé par le thème des migrations et des relations interethniques, et plus largement toute personne sensible aux enjeux liés à l'altérité, à l'usage social de la statistique ou au rôle des institutions dans la gestion de la diversité au sein des sociétés plurielles.