Les histoires de la baraque déclinent, tantôt avec tendresse, tantôt avec cruauté, le regard que l'homme porte sur la vie, la mort, la solitude.
Dans un style que n'aurait sans doute pas renié Jean-Pierre Chabrol, Thierry Lefèvre plante ses deux pieds dans le terroir et l'imaginaire collectif pour convoquer des personnages prêts à raconter, à se raconter avec cette poésie qui sent bon la rivière, le marais, l'humus des forêts et la sève des arbres.
Mais Les histoires de la baraque, c'est aussi une langue qui se construit au fil du récit et qui s'imprègne de l'accent de ceux qui la portent. Parsemée de néologismes, colorée de ruptures et de détours savoureux, elle impose son rythme hors du temps et une forme d'émotion unique.