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Une originalité profonde ; un goût très sûr, qu'agaçaient les poncifs et les modes ; une verve piquante qui, jointe à une lucidité souvent cruelle, rendait ses mots redoutables ; tel était Philippe Jullian. C'est un souvenir de son adolescence, provinciale et morose, qu'évoque la première nouvelle qui donne son titre à ce recueil. Les visites florentines et Les délices de Vienne rappellent les premiers séjours de Philippe Jullian à l'étranger, l'Italie découverte avec ravissement en 1947, et Vienne, où il s'était trouvé lors des funérailles du cardinal Innitzer, dont le faste l'avait ravi. De Vienne à Prague, il n'y a pas loin et c'est cette ville que Philippe Jullian décrit dans La flûte enchantée. On y retrouve les personnages de ses albums de croquis, ceux qu'il dessine au retour d'une de ces foires aux vanités que sont les réceptions officielles. En 1975, il écrivit un bref livre de souvenirs, souhaitant, comme dans la nouvelle À grandes guides, qu'après sa mort ses meubles fussent vendus aux enchères et ses cendres éparpillées dans les salles de cet hôtel de la rue Drouot, où il avait passé tant d'heures à guetter les objets insolites qui enchantaient sa fantaisie. Ce livre, étrangement prémonitoire, était un adieu à cette vie qu'il devait volontairement quitter le 25 septembre 1977, laissant derrière lui une œuvre trop personnelle pour ne pas lui survivre. Ghislain de Diesbach