Paul sentit sa raison vaciller ; ses jambes étaient de plomb. L'homme avait à présent courbé Françoise sur l'évier ; d'une main, il retroussait sa robe légère, et de l'autre défaisait sa ceinture. La jeune femme l'aida en ôtant elle-même sa petite culotte blanche ; la virilité impatiente de l'homme disparut entre les cuisses de Françoise. Paul ferma les yeux. Son premier et légitime réflexe était d'entrer et de massacrer son rival ; il sut qu'il ne le pourrait cependant pas : l'homme qui baisait sa femme, c'était lui ! et il se souvenait parfaitement avoir vécu cette situation, JUSTE AVANT DE SORTIR FAIRE SA PROMENADE APÉRITIVE !
Paul comprit que le professeur l'avait ramené trop tôt... Éperdu d'horreur, il se retourna vers le fond du jardin mais dut abandonner tout espoir : l'astro-jet avait disparu.