7 mai 1815.
Cher Ugo,
Deux jours après ton départ Giulio vint à Milan, ne sachant rien encore. Des gens de la police visitèrent tes effets ; les livres étaient déjà chez moi, tes malles, etc., dans une maison où Agapito a une chambre, et d’où ton frère avait donné l’ordre à Ottolini de les retirer. Le bureau et la cassette, qui devaient être remis à monseigneur je les ai déposés dans les mains du baron, parce que le premier était allé à Turin.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.