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Alors qu'on croyait tout savoir sur la crise de Cuba, en voici une analyse totalement inédite, à partir d'un angle de vue jusque-là oublié : l'Europe. Tout, ou presque, a été dit sur le déroulement de la crise, telle qu'elle a été vécue aux États-Unis. On en apprend chaque jour davantage du côté soviétique. Mais l'oubliée de l'Histoire était l'Europe, à la fois cause profonde et enjeu de l'affrontement russo-américain, à travers la grande affaire de Berlin. Au fil des pages, on découvrira ainsi, grâce aux archives et témoignages maintenant disponibles, une autre scène qui, loin de la mer des Caraïbes, n'en a pas moins d'intérêt dans le dénouement de la crise, et pour la suite de l'histoire. Et les acteurs sont plus que des figurants. Dans les premiers jours de septembre 1962, le patron de la CIA, en voyage de noces à Saint-Jean-Cap-Ferrat, adresse des télégrammes à la Centrale, pour insister sur la poursuite systématique de vols d'avions-espions au-dessus de Cuba. Malgré la surveillance policière, le représentant français à La Havane informe Paris de l'arrivée de matériels et personnels soviétiques dans l'île. Dean Acheson, délégué par Kennedy pour informer les alliés européens, entre par une porte dérobée à l'Élysée, et se croit transporté au Grand Siècle. Sans avoir vu au préalable les clichés prouvant la présence de missiles russes à Cuba, de Gaulle approuve Kennedy pour sa fermeté, tandis que MacMillan obtient qu'ils soient montrés à la BBC, pour convaincre l'opinion publique britannique. Adenauer se montre un chancelier de fer : il encourage Kennedy à bombarder et à envahir Cuba tandis que, en pleine ouverture du Concile Vatican II, Jean XXIII est prêt à jouer les bons offices entre Kennedy et Khrouchtchev. Quant aux fusées qui ont amené le monde au bord du gouffre, que deviennent-elles ? On savait que les Soviétiques avaient retiré les leurs de Cuba, mais pourquoi les Américains décident-ils de démanteler leurs missiles Jupiter installés en Turquie et en Italie ? C'était il y a trente ans. Depuis, le mur de Berlin est tombé : il avait été le symbole le plus cruel de la guerre froide, dont la crise de Cuba avait été l'apogée.