« L’Unique et sa propriété » est un essai philosophique de Max Stirner paru en 1844. L’Unique est une œuvre à part ; « Bible » des libertariens, des individualistes et des anarchistes, « L’Unique... » fait partie de ces grands textes du Dix-Neuvième siècle qui transformèrent les idées et la morale, comme « Par delà le Bien et le Mal », ou « Ainsi parlait Zarathoustra ». Mais si les textes de Nietzsche frappent par leur poésie, mettent en scène une déconstruction de la morale ambiante, L’Unique et sa propriété est une entreprise de démolition des institutions, principalement la Religion, et l’Etat. De plus, Stirner est le premier à mettre en avant une théorie fascinante et qui selon Les Editions de Londres est indispensable pour comprendre le monde occidental en crise au Vingt et unième siècle : « La religion de l’Etat n’est que la dernière métamorphose de la religion chrétienne. ». Traduit par Henri Lasvignes, avec une postface de Henri Lasvignes, une préface et une biographie originale des Editions de Londres, L’Unique et sa propriété est un des plus grands textes de la philosophie occidentale.