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Laut Nietzsche will alle Lust tiefe, tiefe Ewigkeit. Und was hat unsere Zeit daraus gemacht?
Strasser zeigt, dass wir auf dem Weg zum Perpetuum Sexmobile sind. Unsere turbopornografische Kultur (Stichwort: "Sex sells!") produziert mehr Lust, als sie benötigt, um Lust zu produzieren. Das ist nicht normal, sondern gegen die Naturgesetze! Sind wir etwa dabei, Sexsklaven im Hamsterrad der Lust zu werden, das sich immer schneller und schneller dreht? Dem gilt es, rasch Einhalt zu gebieten. Strasser scheut die Kontroverse mit den Lustlobbyisten aller Couleurs nicht. Er plädiert, als epochale Notmaßnahme, für die Wiedereinführung von Sitte und Anstand, worunter die strikte Beachtung des monogamen Geschlechtsverkehrs ebenso fällt wie die Verwendung von Ganzkörperkondomen für den Fall, dass die außereheliche Lustchemie zu allerlei Unaussprechlichem führen sollte. Gewiss, das wird nicht reichen, um jenen Idealzustand herzustellen, der - im Gegensatz zum Wortknaller "Lust" - einen vielversprechend umständlichen Namen trägt: Geschlechtsverkehrshäuslichkeit. Um ihretwegen macht Strassers Buch Schluss mit der Lust auf die Lust. Sein Ziel: Wieder so richtig Lust auf die Liebe zu machen, von der es in den Büchern der Weltweisheit heißt, sie sei eben doch das Größte.