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"Derrière la porte close des chaumières, des yeux craintifs épièrent le passage des Armagnacs : les soldats en déroute, qui traînaient avec eux des fillettes ramassées aux étuves et, plus souvent, à la porte des cimetières, passaient rapidement sur la neige par petites bandes. Ils regardaient derrière eux avec inquiétude et les filles, en troussant leur cotte au-dessus des genoux, devaient courir pour les suivre. Puis, ils disparurent dans les bois. La neige tombait sans interruption. La désolation de la guerre s'étendait à perte de vue sur les champs abandonnés où des corbeaux immobiles et graves se regardaient étrangement, bec à bec. Avec le départ des soldats, la chaleur de l'espoir ranima le cœur des villageois. Malgré le froid, chacun ouvrit sa porte ; l'on respira longuement. Les enfants se poursuivaient en se jetant des boules de neige ; des chiens couraient, les poils hérissés sur le dos, en aboyant dans la direction des bois. La misère était grande : chacun désespérait de se voir, un jour, réuni au monde de ceux qui vivaient, peut-être mieux, dans les villes, comme c'était autrefois, alors que tout prud'homme travaillait selon la loi."