Les gens ont besoin de héros, expliqua Homère. Ils ont besoin de mythes. Ils ont besoin de voir la beauté chez les autres pour rester eux-mêmes humains. Qu'est-ce que je vais leur raconter ? Eh bien... une légende. Celle d'Artyom. Un gars lambda, comme chacun d'entre eux, qui vivait dans une station excentrée : VDNKh. Je leur raconterai l'histoire de ce garçon qui traverse tout le métro, qui s'endurcit au combat, qui devient un héros et sauve l'humanité. Voilà l'histoire qui leur plaira. Parce qu'elle parle de chacun d'entre eux. Parce qu'elle est belle et simple.
2035. Station VDNKh. Artyom y est retourné vivre. C'est un héros brisé, obsédé par l'idée que c'est à la surface qu'est le salut de l'humanité. Les Noirs anéantis, un souvenir le taraude, celui de la voix qu'il a entendue sur une radio militaire, deux ans plus tôt, quand il était au sommet de la tour Ostankino avec les stalkers. Aussi, depuis son retour, remonte-t-il quotidiennement à la surface, escalade des gratte-ciel en ruines, pour tenter d'entrer en contact avec d'autres survivants. Tenu pour fou, la risée de certains, Artyom sombre peu à peu jusqu'à ce que l'arrivée d'Homère bouleverse la situation : le vieil homme, qui n'a de cesse que d'écrire son Histoire du métro, prétend en effet que des contacts radio ont déjà été établis avec d'autres enclaves...
Ce nouvel opus de la saga traduite en plus de trente langues, adaptée en jeux vidéo et dont l'univers étendu compte pas moins de 60 romans écrits par des auteurs russes et européens, est le point de convergence de toutes les trames narratives mises en place par l'auteur que ce soit dans ses romans ou dans leurs extensions ludiques. Il peut toutefois être lu indépendamment.