
Pour essayer de surmonter le traumatisme lié au vol des cahiers Proust (et peut-être, aussi, pour oublier un certain commissaire Foucheroux), Gisèle Dambert part pour la Côte Est des États-Unis, et s'installe dans le Maine où résidait Marguerite Yourcenar. Ironie du destin, elle tombe nez à nez avec le commissaire cité plus haut, et le crime les réunit une nouvelle fois. Dans le jardin de Petite Plaisance, on a retrouvé, étranglé, Adrien Lampereur, un journaliste français venu enquêter sur la « guerre du homard »...
Faut-il rappeler que sous le pseudonyme d'Estelle Monbrun se cache une universitaire spécialiste de Marcel Proust et de Marguerite Yourcenar, lesquels n'ont plus aucun secret pour elle ?
Après Meurtre chez tante Léonie, le lecteur s'immerge dans l'univers yourcenarien. La parodie n'épargne personne et ajoute une touche subtile au plaisir de l'intrigue policière.
« Estelle Monbrun a le bon goût de ne pas se contenter de nous bluffer par de multiples références. Elle bâtit un roman à la solide charpente psychologique et qui nous en apprend beaucoup sur les moeurs et névroses des groupies d'oeuvres littéraires. »
François Rivière, Libération
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