J’avais toujours espéré que cette incroyable expérience que nous avions vécue, Mila et moi, sur la station Concordia en Antarctique, ne devienne au fil du temps qu’un lointain souvenir. Le professeur Lefèvre nous avait pourtant avertis. Les radiations reçues lors de l’accident avaient déposé au cœur même de nos cellules des bombes à retardement qui pouvaient exploser à tout moment. J’avais toujours nié une telle possibilité jusqu’à ce que l’état de Mila se dégrade fortement. Comment aurais-je pu imaginer à cet instant les machinations dont nous allions être victimes ?
Nos ennemis avaient omis un détail. Mila et moi n’étions pas un couple lambda, mais un homme et une femme porteurs dans nos gènes d’un secret mystérieux et intime aussi puissant que l’amour qui nous unissait. Et pour préserver cet amour, j’étais capable de livrer, encore une fois, le plus acharné, le plus dantesque des combats.