Perverti par une mère incestueuse, l’apprenti vampire doit passer son examen initiatique...
« Avec Jane j’ai appris à ne pas éviter le regard d’une femme, et je me sens respecté pour la première fois. Elle accepte même de boire un thé de temps en temps avec moi après son travail. Elle sent le muguet, et je me retiens de mordre à pleines dents sa peau laiteuse. C’est fou l’effet qu’elle me fait. C’est comme si j’avais envie de la manger, de l’incorporer. C’est mon côté Vampire. Mais si je suis tombé amoureux, je dois m’en défendre, je suis sur Terre pour servir un dessein plus important qu’un vulgaire amour qui se tarit au bout de trois ans maximum, dixit les manuels psychologiques sur ce sujet. »
On retrouve l’imagination hénaurme de Linné Lharsson. Voilà une autrice qui doit avoir des accointances avec la monstruosité romanesque. Après le dinosaure lubrique, le calmar géant amoureux, voici l’apprenti vampire puceau... une plongée dans l’imaginaire débridée de l’auteure.