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L'anglopathie, c'est la sensibilité à ce qui provient
d'outre-Manche. Il faut, pour y succomber, préférer
l'impair au pair, l'asymétrie à la symétrie, le non-dit
à l'explicite, la pluie au soleil. On joue à 11 au football,
à 7, 13 ou 15 au rugby, les jardins anglais
refusent l'ordonnancement géométrique. Il faut aussi
reconnaître la prodigieuse faculté de ce pays à
ériger ses propres règles en maximes universelles : le
parlement, le week-end, le tourisme, les sports et
même la langue, cette merveilleuse trousse à outils
devenue l'idiome planétaire. A la suite d'Olivier
Barrot, le plus anglopathe des hommes de télévision,
voyageons sans précaution dans une Angleterre
éternellement sixties et toujours en avance d'une
mode.
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