S’il est à Paris un lieu qui ne participe guère au tumultueux mouvement de sa vie industrielle, commerciale et élégante, c’est la belle avenue de l’Observatoire, qu’on a malheureusement séparée du jardin du Luxembourg par des rues inutiles percées au travers de la magnifique allée qui reliait le palais à son savant vis-à-vis. Au bout de l’avenue, formée par un quadruple rang d’arbres, s’élève l’Observatoire, assez modeste de proportions, mais fort majestueusement isolé, comme il convient au temple de cette science élevée, qui ne se vulgarise que dans les almanachs.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.