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Fabio Viscogliosi revient sur l’événement qu’il évoquait sans le nommer dans Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit, la mort de ses parents dans « l’incendie du 24 mars 1999 sous le tunnel du mont Blanc » qui fit 39 victimes. L’accident, l’enquête, les conclusions du juge d’instruction, les articles de presse, le procès et la façon dont une société entière s’empare de l’événement sont au coeur du récit, mais surtout la réalité intime et quotidienne à laquelle le narrateur doit faire face : vider la maison de ses parents, débroussailler le jardin à l’abandon, rendre visite à l’avocat, tenter d’ouvrir une malle récalcitrante, et se trouver confronté à de nombreux signes et coïncidences qui viennent réinterroger les circonstances de la mort de ses parents, à jamais un mystère. Fabio Viscogliosi, dans ce récit mobile, tendu et tendre à la fois, sonde les variations de sa pensée ainsi que ses différentes humeurs pendant les années qui ont suivi, mais dit aussi son retour au monde et son désir de vivre. Pourquoi a-t-il la sensation d’être désormais poursuivi par le mont Blanc, véritable personnage qu’il érige en métaphore littéraire ? Qu’est-ce qu’appartenir à la communauté des orphelins et s’apparenter à David Copperfield ? Pourquoi, à l’heure où ses parents disparaissaient, il achetait l’album de Kraftwerk, Autobahn ? Et surtout quel sens faut-il voir dans le fait que son père et sa mère sont morts ensemble, « en amoureux », précisément à la frontière qui relie la France et l’Italie, pays de l’origine ? Autant de questions avec lesquelles l’auteur chemine en compagnie de Borgès, Kerouac, Daumal, Fitzgerald ou Cary Grant, Annie Ernaux ou Wim Wenders, dont la présence et la façon d’interroger le monde font écho à la traversée puissante et bouleversante que nous livre Fabio Viscogliosi.