
La première édition de Chamber Music est parue en 1907 selon un
agencement des poèmes effectué par les soins de Stanislaus Joyce, le
frère de James.
Néanmoins l'agencement initial avait un sens très particulier, et
c'est ce dernier que nous avons repris ici tel que conçu par James
Joyce en 1905.
Joyce avait une intention tout a fait précise et la révélation de son
projet originel donne à ses poèmes une place plus cohérente dans
l'ensemble du corpus joycien.
Il s'agit là d'un parfait petit roman : de la naissance de l'amour, de
sa portée spirituelle à sa réalisation charnelle qui conduira, la passion
déclinant, à une possible amitié nouvelle entre les amants,
à une nostalgique et tendre fraternité.
Cette nouvelle traduction de Chamber Music est suivie de celles
de Pomes Penyeach et de Ecce Puer.
En annexe, des poèmes publiés dans la revue transition en 1932.
La traduction en français d'un poème de James Stephens par Joyce,
seule traduction qu'il ait publiée, et ses vers "publicitaires" écrits
pour la parution d'extraits de Finnegans Wake : Anna Livia Plurabelle
et Haveth Childers Everywhere.
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