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« L’Afrique noire est mal partie », alertait René Dumont en 1962, alors que le « soleil des indépendances » venait de se lever sur le continent, résolu à prendre son destin en main. Quarante ans plus tard, mal partie et jamais arrivée, l’Afrique se meurt : 3,3 millions de victimes dans la guerre au Congo-Kinshasa, 800 000 Tutsi massacrés lors du génocide au Rwanda, 200 000 Hutu tués au cours de leur fuite à travers l’ex-Zaïre, 300 000 morts au Burundi, autant en Somalie, sans parler du Soudan, du Congo-Brazzaville, du Liberia, de la Sierra Leone, de la Côte d’Ivoire… La moitié du continent est dévastée par des « guerres d’écorcheurs » ; l’autre vivote entre crise et corruption, tribalisme et anarchie. Émigration clandestine, fuite des cerveaux : les meilleurs partent. Dans nombre de pays, les fonctionnaires cumulent des mois, voire des années, d’arriérés de salaire, les hôpitaux sont des mouroirs, les écoles fermées. L’État s’effondre. Seuls quelques îlots émergent dans un océan de malheur. Le sida frappe partout, emporte les élites, réduit l’espérance de vie de quinze à vingt ans. Pourquoi l’Afrique meurt-elle ? Après avoir été martyrisée par la traite esclavagiste et soumise par le colonialisme, l’Afrique, handicapée dans le commerce international, en retard sur tous les plans, se suicide. Ses habitants, tétanisés par un présent qui n’a pas d’avenir, s’enferment dans un autisme identitaire. Face à la mondialisation, ils capitulent en postulant « l’homme noir » irréductible à l’universel.