Un riche misanthrope décède, mais son unique héritier est retrouvé mort dans la Tamise. La fortune revient à ses fidèles employés, les Boffin, les élevant à de nouveaux sommets. Indisponible en langue française, le dernier roman complet de Charles Dickens, à l'intrigue riche de nombreux personnages, combine une satire féroce à une analyse aiguë de la société victorienne.
Un classique méconnu de Charles Dickens
Londres, 1865. Mr Boffin, chiffonnier enrichi par un héritage miraculeux, a recueilli la jeune Bella, à qui il aurait dû revenir. Celle-ci ne songe plus qu'à épouser un homme riche : ce ne pourra donc être Rokesmith, entré à leur service et sincèrement épris d'elle.
Autour d'eux s'agite tout un monde de parasites : Silas Wegg, un écrivaillon qui fait chanter les Boffin grâce au testament qui pourrait les spolier ; Mr Venus, son comparse, un " préparateur de squelettes " qui a promis de remplacer sa jambe de bois par une vraie ; ou encore les Lammle, couple sot et mesquin qui cherche à évincer Rokesmith.
Le mépris croissant de Boffin pour ce dernier pourrait-il retourner le cœur de Bella – et confondre tous les personnages de cette fresque grouillante ?
Satire horrible et drolatique d'une société harcelée par le démon du capitalisme, Notre ami commun est bien le chef-d'oeuvre inconnu de Dickens.
" L'évocation de ce monde sinistre touche à la perfection ", a pu en dire le philosophe Alain.