T’ai-je menti au début de ce cahier en affirmant que je ne te cherche pas ? À chaque fois que j’entends des pas sur le carrelage des couloirs ou le gravier des chemins, pendant une fraction de seconde, c’est toi que j’espère voir. Et pourtant rien ne me manque. Je ne boite pas. Et pourtant, même si je n’ai pas cessé de t’aimer, même si je t’aime peut-être plus que je l’aime Lui, même si j’aimerais l’aimer Lui autant que je t’aime toi, c’est à Lui que je me suis donné, c’est à Lui que j’ai consacré mon corps et mon esprit. C’est Lui mon rocher, mon arme de victoire, ma citadelle imprenable. C’est Lui notre royaume.