Postface d’Alain Lipietz
À travers l’histoire de ses parents, survivants du ghetto de Varsovie, Michèle Goldstein-Narvaez nous offre un document où l’amour, la volonté de vivre, l’optimisme, l’humour, la lucidité, et un peu de chance aussi, triomphent de l’apocalypse.
Elle fait revivre les voix du ghetto à travers des lettres retrouvées que sa famille s’échangeait en 1940. Elle relate le périple des uns à travers le monde, la déchirure et l’inquiétude de la séparation, l’aventure de son père et de sa mère, qui ont survécu dans les égouts, mais aussi la Résistance polonaise et l’attente des Alliés.
Un témoignage historique et personnel qui permet également de comprendre le déracinement et les traces qu’a laissées la Shoah sur ses victimes et leurs descendants.
Michèle Goldstein-Narvaez, ancienne élève de l’ENS, est professeure de chaire supérieure en Lettres. Elle est aujourd’hui membre du groupe de réflexion sur la laïcité auprès du Haut Conseil à l’Intégration.
Alain Lipietz est économiste. Il a publié, entre autres : La SNCF et la Shoah. Le procès Georges Lipietz contre État et SNCF (Les petits matins, 2011).