Jean-Paul II a consacré ses dernières forces à la réconciliation
de l'Église catholique et du monde orthodoxe, en se rendant
en Roumanie, en Géorgie, en Grèce, en Ukraine, en Bulgarie
et jusqu'au Kazakhstan postsoviétique, ancien Goulag des
victimes du communisme. À l'appui de faits observés sur place,
ce livre raconte comment ce pape a remué les consciences, en
sacrifiant sa santé.
«Nous lui devons la liberté !» : dans tous ces pays, cette
expression a été prononcée par des intellectuels, des chefs
politiques et des religieux orthodoxes.
Après avoir fortement contribué à la libération des peuples
de l'Est, Jean-Paul II a mené un nouveau combat, pour la
paix entre chrétiens, au sein d'un monde en proie au terrorisme
international. Au-delà des réticences de l'Église orthodoxe russe,
malgré préjugés et maladresses réciproques, ce pèlerinage
de la réconciliation entre chrétiens d'Occident et d'Orient a
rencontré un accueil de plus en plus favorable après mille ans
de séparation.
C'est cette route que Benoît XVI poursuit actuellement, devant
des interlocuteurs plus ouverts.