Aux États-Unis, tant les leaders politiques que la grande majorité des médias se sont
empressés d'adopter le rapport officiel de la Commission d'enquête comme la réponse
définitive sur les événements qui ont mené à cette journée dramatique et insensée.
Auteur du Nouveau Pearl Harbor (ouvrage qui examine les questions soulevées par des
reporters, des témoins et des observateurs politiques), David Ray Griffin démontre que
la volonté première de la Commission n'a jamais été d'établir la vérité sur la
tragédie du 11 Septembre, pas plus de savoir comment elle aurait pu être évitée,
mais bien au contraire de défendre coûte que coûte la version officielle des faits.
Le document de la Commission, un best-seller dans sa catégorie, a donné le change
de par sa taille et sa finesse narrative. Mais sous l'examen critique et méticuleux de
Griffin, le Rapport perd rapidement son vernis de crédibilité.
Le travail critique de David Ray Griffin sur le rapport Kean-Zelikow montre
clairement que la Commission chargée de l'enquête officielle sur le 11 Septembre a
tout mis en oeuvre pour masquer la vérité, alors que son rôle était de l'exposer au grand
jour. Pour reprendre l'auteur, il s'agit «au mieux d'un travail plein de vices de forme,
au pire d'un ensemble de mensonges audacieux.»