Le Vol. I, Démons, engage une critique des linguistiques
structurales, nationistes et systémistes, liées à la construction
des états-nations et des colonisations. Le Vol. 2, Ornithorynques,
propose, en tenant compte des conditions socio-historiques
actuelles, une approche qui tient compte des enjeux de l'altérité,
avec nombre de conséquences importantes. Avec un arrière-plan
de créoliste-francophoniste, l'auteur s'appuie sur les travaux
de P. Ricoeur, tant pour leur attention à la prise en compte
de l'autre, que pour leur réflexion sur les liens entre causalité,
temps et récit. L'acte de «raconter l'autre» serait ainsi au coeur
des sciences humaines. Cela recentrerait donc la linguistique-sciences-du-langage
autour de la construction d'êtres humains
sociaux et historiques par des chercheurs eux aussi sociaux et
historiques.