Panique à Needle Park
« Je prends de la came parce que j'aime la défonce, c'est aussi simple que cela. J'aime la sensation de ne plus avoir de sensation. »
New York, 1967. Alors que le Summer of Love de la côte Ouest des USA, avec ses drogues hallucinogènes et ses communautés Flower Power, continue à se bercer d'illusions, la réalité urbaine new-yorkaise est tout autre : Manhattan est balayée par une épidémie d'héroïnomanie qui touche toutes les classes sociales. À Sherman Square, baptisé par les junkies le « parc aux seringues » (Needle Park), Bobby lutte pour se payer ses doses, à force de rapines, prostitution ou petits boulots. Il rencontre Helen, une jeune étudiante bohème dont il tombe follement amoureux... Bobby va vite initier Helen à l'héroïne et à son quotidien de galère. Mais dans les rues froides de New York, un drame se noue : une pénurie de drogue sans précédent.
Panique à Needle Park, porté à l'écran par Jerry Schatzberg avec Al Pacino dans le rôle de Bobby, est le récit de la chute éperdue de ces deux jeunes amants idéalistes, de l'inexorable pourrissement de leur histoire d'amour dans l'enfer de la toxicomanie. James Mills, auteur du roman original, inédit en français, signe ici un texte fort et poignant, instantané d'une époque pas si lointaine.