Papa poule : le guide
Avant, j'étais niais : je pensais que la nuit c'était fait pour dormir, l'argent, pour les loisirs et le temps libre, pour les potes. Heureusement, j'ai eu des enfants pour me mettre du plomb dans la tête, la tête sur les épaules et les épaules sur les genoux.
Ma vie a basculé une première fois lors d'une belle nuit d'été. Bon, pas de bol, j'ai hérité d'une fille et je suis passé du côté obscur de la Force. J'ai découvert un monde jusqu'ici inconnu. Un monde où le rose est une couleur primaire, où il faut démêler les cheveux et assortir les barrettes aux chaussettes. Et puis rebelote, une seconde fille. J'ai redécouvert les joies des gazouillis, des sourires sans dent, des câlins qui sentent bon le bébé - ou qui puent le caca. Et aussi qu'on peut, sans aucune somation, se faire gentiment gerber dessus par un bébé tout sourire, de préférence bien sûr, une fois la chemise enfilée et la cravate nouée.
J'ai découvert aussi la puissance de l'amour et l'angoisse que cela procure. J'ai survécu à deux grossesses et mon vocabulaire s'est enrichi de mots sympas qui rapportent un max au Scrabble (Colostrum ; Lanugo ; Vernyx ; Primipare...). J'ai testé aussi la puissance des hormones et je m'en remets à peine. (Oh putain !)
Cette histoire, c'est la mienne, mais sans doute un peu aussi la vôtre. Elle est garantie sans mauvaise foi aucune et absolument sans exagération. J-A-M-A-I-S. Ce n'est pas mon genre.
Inclus : Le test ultime. « Quel papa êtes vous ? » et un glossaire pour savoir tout ce qui vous attend.