Parmi peintres et poètes
Ce récit nous offre un éclairage intimiste. Il ressuscite différents peintres et certains écrivains de la seconde moitié du XXe siècle. Son auteur entend témoigner, à son « niveau d'avorton » comme l'écrit saint Paul. Mais il se méfie des panégyristes fracassants ; lesquels obscurcissent à vouloir trop enluminer ce qu'ils prétendent éclairer. Aussi préfère-t-il effeuiller une rose avec amour puis en confier les pétales ainsi détachés à l'ambassade de la brise afin qu'elle aille en se jouant, en parfumer les coeurs sensibles. Richard Chambon se plaît en effet à chanter une oeuvre à travers l'amitié qu'il ne manque jamais d'accorder aux peintres et aux poètes lorsqu'ils portent en eux l'immensité ainsi que cet esprit d'enfance si cher à l'auteur. L'artiste performeur Pierre Pinoncelli lui écrivait récemment depuis Saint-Rémy-de-Provence : « Pour finir, BRAVO, donc, de n'avoir jamais renoncé et d'être resté un réîractaire (voir Isabelle Eberhardt) sans être, pour ça, un raté social selon Henri Pichette. Le tout est de décider ( ! ?), si on en a le choix, le prix à payer pour sa résistance à l'argent, au pouvoir et aux compromissions (et aux succès faciles, aussi, si !)... »